Que ce soit Anne Hidalgo (PS) à Paris, Michèle Rubirola (ex-EELV) à Marseille, Nathalie Appéré (PS) à Rennes ou Johanna Rolland (PS) à Nantes, à l’occasion du second tour des municipales, la focale médiatique a mis en valeur la montée en puissance des candidates élues ou réélues à la tête de grandes villes, à l’issue parfois de duels 100% féminins, laissant présager d’une forte progression de la parité à l’échelon local.
Jeanne Barseghian (EELV) à Strasbourg, Ericka Bareigts (PS) à Saint-Denis de La Réunion, Anne Vignot (EELV) à Besançon… Onze villes de plus de 100 000 habitants, voire douze selon les résultats du premier conseil municipal à Marseille, incertains à l’heure où nous bouclions, auront désormais une femme à leur tête à la suite de ces élections. Elles étaient six en 2014. Mais gare au trompe-l’œil.
Affichage
« Dans les grandes villes on a un bel affichage politique, qui permet de masquer les inégalités et le manque de représentativité sur le reste du territoire. Or, on est plutôt sur
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Gazette des Communes
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