De nombreuses interrogations subsistent, à l’issue la quatrième Université d’été du très haut débit (1), qui se déroulait les 17 et 18 septembre à Marcq-en-Barœul (Nord).
La construction physique du réseau de fibre optique avance au mieux. Les chiffres de déploiement laissent présumer que l’objectif gouvernemental de 2022 (le THD partout avec plus de 80% d’éligibilité à la fibre) sera tenu. « En extrapolant les chiffres de l’Arcep — soit plus de deux millions de prises réalisées sur le premier semestre 2019 —, nous sommes certains d’atteindre l’objectif et de dépasser les quatre millions cette année, a expliqué Étienne Dugas, président d’Infranum. Tous ensemble, opérateurs, équipementiers, génie-civilistes, intégrateurs, bureaux d’étude, cabinets de conseil, nous réussissons ce pari ».
Manque de subventions
Par ailleurs, 5,8 millions de prises sont actuellement raccordées sur un total de 15,6 millions, soit un taux de 37% « qui fait rêver » le président d’Infranum. « La dynamique est bonne à horizon 2022 mais, même si l’objectif sera atteint avec différentes technologies, il n’y aura pas la fibre partout », a toutefois rappelé Christine Hennion, députée (LREM) des Hauts-de-Seine et vice-présidente de la Commission supérieure du numérique et des postes. En cause : le manque de subventions pour achever la couverture FTTH après 2022 : environ 3 millions de prises qui resteront à construire (sur 6,4 millions) sont concernées.
Élus et opérateurs espéraient obtenir du ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Julien Denormandie,
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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