La goutte d’eau faisant déborder le vase de la patience des gens du voyage a été l’article 4 de la loi du 7 novembre 2018 relative à l’accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites, dite loi « Carle ».
Il double les peines à l’encontre des stationnements illicites en réunion des gens du voyage, sanctionnés désormais de 7500 euros (contre 3750 € précédemment) et d’un an d’emprisonnement (contre 6 mois). Il instaure par ailleurs une amende forfaitaire de 500 euros (minorée à 400 € et majoré à 1000 €).
« Cette politique répressive est une entrave de notre liberté d’aller et venir », s’indigne Fernand Delage, président de France Liberté Voyage, l’une des quatre organisations qui ont fait un recours auprès du Conseil d’Etat en avril 2019.
La ...
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