Deuxième phase d’ouverture pour les fréquences radio de la 5G. Après les bandes à 700 Mhz en 2015, ce sont celles entre 3,4 et 3,8 Ghz qui se préparent à trouver leurs opérateurs. En attendant l’ouverture des ondes supérieures à 26 Ghz, dont les premières expérimentations commenceront en septembre 2019.
Septembre sera également le mois de la publication officielle des critères de sélection des futurs opérateurs de la 5G. D’ici là, le projet est ouvert à la concertation jusqu’au 4 septembre. Elle se fait à partir des préconisations publiées par l’Arcep le 15 juillet.
Au-delà de la méthode d’enchère (détaillée plus bas), on observe qu’aucune fréquence ne sera réservée pour les « verticales », ces réseaux possédés en propre par un acteur aux besoins spécifiques. Ceux qui se sont lancés dans la ville intelligente ou l’industrie du futur devront donc composer avec les opérateurs qui remporteront les licences d’utilisation de la 5G.
« Cela peut être plus intéressant », analyse Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca. « Le message de l’Arcep, c’est que les licences seront uniquement pour les opérateurs, mais ces derniers sont obligés de faire des offres à ceux qui veulent opérer un réseau propre. Cela permet de faire des verticales de moins grande envergure et les opérateurs vont être obligés de faire preuve d’imagination car ils peuvent être attaqués pour manquement. Sur le papier, cela me semble vertueux. »
Calendrier de couverture resserré
« Il ne faut pas oublier que de nombreuses technologies sont disponibles pour opérer des réseaux locaux », ajoute le président de l’Arcep, Sébastien Soriano. « Il y a Sigfox ou LoRa, mais aussi la bande de 40 Mhz ouverte à 2,6 Ghz. C’est de la 4G mais très similaire à la 5G actuelle (ndlr : qui ne prend pas encore en compte le découpage numérique en fonction de l’usage). D’autre part, nous pensons que les acteurs des verticales seront plus intéressés par les ondes 5G supérieures à 26 Ghz. »
Du côté du calendrier de déploiement, il est pour l’instant plus resserré que celui de la 4G. Chacun des quatre opérateurs sélectionnés devra couvrir 2 villes fin
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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