Standing ovation. C’est devant des maires de Villes de France debout et enthousiastes que le Premier ministre a fait son entrée le 14 juin 2019 à Albi (Tarn). Un climat qui a tranché avec l’accueil mi-figue, mi-raisin que lui avait réservé le dernier congrès de l’Association des maires de France, fin novembre à Paris.
A Albi, Edouard Philippe a salué « l’art du dialogue », « l’esprit constructif » et « la proximité » de la très Macron-compatible présidente de Villes de France et première magistrate de Beauvais, Caroline Cayeux (LR). Au lendemain de la vague de ralliement de maires de droite à La République en Marche, telle la première édile de la ville-préfecture du Tarn, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, le Premier ministre a voulu transformer l’essai.
Projet de loi « Proximité et engagement »
Dans sa corbeille, un projet de loi « Proximité et engagement » qui sera déposé en conseil des ministres fin juillet. Un texte qui passera dans les intercommunalités par l’institutionnalisation de cénacles jusqu’ici informels, comme les conseils des maires et les conférences territoriales donnant la prime à la proximité. Egalement au menu : des commissions ouvertes aux adjoints aux maires qui ne sont pas membres des conseils communautaires. Le gouvernement veut aussi généraliser en début de mandat les discussions au sein des conseils municipaux sur les pactes intercommunaux de gouvernance. Villes de France, de son côté, réclame une meilleure prise en compte de la démographie dans l’octroi des sièges dans les instances communautaires.
Mais pas question pour Edouard Philippe de se lancer dans un
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