Un arrêté publié le 1er juin fixe la nouvelle liste des hôpitaux de proximité « ancien modèle » répondant à la définition du décret du 16 mai 2016. Ils sont au nombre de 241 contre 243 en 2018, le plus gros contingent étant en Auvergne-Rhône-Alpes (38).
Pour bénéficier d’un financement adapté, rappelons-le, ils proposent uniquement une activité de médecine (dispensée par des médecins de ville), sur un territoire répondant à aux moins deux des quatre critères suivants :
- part de la population âgée de plus de 75 ans supérieure à la moyenne nationale (9%) ;
- part de la population en dessous du seuil de pauvreté supérieure à la moyenne nationale ;
- densité de population n’excédant pas un niveau plafond (150 hab. au km2) ;
- part des médecins généralistes pour 100 000 habitants inférieure à la moyenne nationale (99).
Déshabiller Pierre pour habiller Paul
Dernier inventaire avant travaux ? La refonte des hôpitaux de proximité est au programme du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, mais la présentation du texte en conseil des ministres avait immédiatement provoqué un tollé : un article 8 laconique renvoyait cette refonte à de futures ordonnances dont le seul cap annoncé par le plan « Ma Santé 2022 » était la labellisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité d’ici 2022, soit plus du double de leur nombre actuel.
Pour désamorcer une probable bronca, un amendement du gouvernement avait toute de même apporté un minimum de
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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