Un arrêté du 27 mai fixe les modalités de suivi sérologique des personnes victimes d’accident du travail et des fonctionnaires civils victimes d’accident de service entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine.
Ainsi, le suivi sérologique des personnes victimes d’un accident du travail et des fonctionnaires civils victimes d’un accident de service entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine permet le rattachement d’une éventuelle séroconversion à l’accident. Il comporte :
- un premier test sérologique qui sera nécessairement effectué avant le huitième jour suivant l’accident pour constater une sérologie négative ;
- un deuxième test sérologique pratiqué six semaines à compter de la date de l’accident ; le cas échéant, lorsqu’un traitement post-exposition a été prescrit à la personne, un troisième test sérologique de dépistage du virus sera réalisé douze semaines à compter de la date de l’accident.
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