Acheter un véhicule électrique, d’accord. Mais comment le recharger lorsque l’on n’a ni garage, ni place de parking susceptibles d’accueillir la moindre prise de courant ? Formulée de manière récurrente par des citadins quand on leur parle de la fin programmée de la mobilité fossile, cette question devient aussi un casse-tête pour les élus urbains. Installer des bornes à l’entrée des supermarchés ou en zone industrielle ne pose pas de problème majeur, si ce n’est la viabilité économique de l’opération. Créer une offre là où l’espace est contraint semble presque impossible. « Les communes ne veulent plus ajouter de mobilier urbain au sol », constate Michel Cozic, directeur de la mobilité électrique chez Bouygues énergies et services.
Pour contourner l’obstacle, une solution est expérimentée à La Roche-sur-Yon (53 700 hab., Vendée), depuis 2016, et à Calais (75 000 hab., Pas-de-Calais), depuis 2018 : s’appuyer sur des équipements existants et déjà alimentés en électricité, les mâts d’éclairage public. Deux projets pionniers qui montrent la voie, mais se cherchent encore. Nombre de contraintes obligent à prendre le temps de choisir les localisations adéquates.
A l’heure où les ...
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Références
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« Guide de préconisations pour l’installation de points de recharge pour véhicules électriques sur des dispositifs d’éclairage public », ministère de la Transition écologique et solidaire, novembre 2018.
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Sommaire du dossier
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