Cette quinzième et dernière étape du grand débat s’annonçait comme la plus difficile pour Emmanuel Macron. Le président de la République s’est installé dans le village de Cozzano en Corse.
Si le chef de l’Etat a été applaudi par son auditoire, restreint, dans le village montagnard à une heure de route d’Ajaccio, il a provoqué la colère à distance des dirigeants nationalistes au pouvoir, le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni et le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni, qui ont boycotté la réunion.
Les deux hommes l’ont invité à s’exprimer devant les élus de l’Assemblée de Corse, ce qu’Emmanuel Macron a aussitôt refusé, en leur proposant de les rencontrer à Cozzano ou à Paris. Refus en retour. En réaction, certains commerçant ont baissé les rideaux de fer et ont participé à l’opération « île morte », « isula morta ».
160 maires ont tout de même répondu présent sur les 360 élus locaux invités pour discuter pendant cinq heures avec le chef de l’Etat. Au programme de cet ultime grand débat :
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Gazette des Communes
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