A l’horizon de la Coupe du monde féminine de football organisée par la France à l’été 2019, et des Jeux olympiques de Paris en 2024, le Conseil national des villes (CNV) s’interroge sur la place des femmes dans le sport. « C’est à la fois un vecteur d’émancipation et de cohésion sociale, estime Fabienne Keller, vice-présidente du CNV. Notre but est de déterminer les actions les plus efficaces pour que les femmes puissent pratiquer des activités sportives dans les QPV. »
En effet, les contraintes familiales, professionnelles ou financières éloignent les femmes de la pratique sportive. « L’offre est moins variées que celle destinée aux hommes et peut nécessiter des équipements que l’on ne trouve pas toujours à proximité du domicile, souligne Catherine Louveau, sociologue du sport. On note aussi un arrêt de la pratique sportive en club au moment de l’adolescence. Les jeunes filles sont confrontées à la problématique de leur féminité et abandonnent des activités souvent contraignantes et exigeantes physiquement. Pourtant, le sport est un élément important pour la construction de l’estime de soi et le rapport au corps. » Face à ce constat, le CNV a émis plusieurs recommandations.
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Gazette des Communes
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Comment atteindre l'égalité dans les pratiques sportives ?
Sommaire du dossier
- Sport dans les banlieues : un levier sous-exploité
- Le Conseil national des villes veut remettre les femmes au centre de la pratique sportive
- Sport dans les banlieues : la transversalité, une tendance émergente
- Comment Roxana Maracineanu veut prévenir les violences dans le sport
- Sport dans les banlieues : des acteurs motivés malgré un cadre national contraint
- Politique de la ville : « L’héritage social des JO est envisagé sous un angle très économique »
- Patrimoine : une appli de sport qui fait découvrir la ville
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