« Votre territoire illustre de manière parfaite le débat que nous avons dans le pays avec une métropole qui gagne beaucoup d’habitants, mais aussi un phénomène de déprise démographique. »
Ce territoire dont le président de la République parle, c’est la Gironde où il s’est rendu le 1er mars et où il a rencontré de nombreux maires dans le cadre du grand débat national. Bilan : 3h30 d’échanges à Bordeaux dans une ambiance plutôt bon enfant malgré les sujets abordés.
La question des dotations de l’Etat est la première à avoir été soulevée par Alain Juppé, le maire de Bordeaux, qui a regretté leur baisse massive « la part des dotations dans l’ensemble des recettes de la métropole est passée de 34 % à 17 % en 10 ans, c’est un séisme budgétaire », a dit celui était maire de Bordeaux pour quelques heures encore, avant de devenir membre du Conseil constitutionnel. Première réponse d’Emmanuel Macron : « il n’y a plus de baisse depuis 2017 ».
Concernant la taxe d’habitation, le président de la République a, là aussi, insisté. « C’est l’impôt le plus injuste. C’est un bon choix de la supprimer. Toutefois, le dégrèvement total ne peut pas perdurer. Le transfert de la taxe foncière est une possibilité. Je suis pour une fiscalité davantage adaptée à la dynamique des dépenses. »
Les petites villes hors des dispositifs
DGF, lois NOTRe, SRU et Alur, taxe Gemapi, ou encore versement transport… En Gironde, le président de la République n’a pas échappé aux questions que de nombreux maires posent partout en France, mais les petites communes ont particulièrement
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