En septembre, le livre de l’adjoint (PCF) à la maire de Paris chargé du logement, Ian Brossat, relançait la polémique. Dans « Airbnb, la ville ubérisée » (1), celui-ci fait une proposition choc. Face à la perte de 20 000 logements parisiens transformés en locations de courte durée, il réclame l’interdiction de louer des appartements entiers dans les 1er , 2e, 3e et 4e arrondissements de la capitale. Seule la location de chambres serait autorisée. D’autres villes commencent à souffrir de cette multiplication des logements devenus des hébergements touristiques. Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes ont ainsi adopté des dispositifs d’encadrement, avec une obligation de déclaration préalable et un numéro d’enregistrement de chaque logement.
Amende de 10 000 euros
Adroites, les plateformes de location touristique, regroupées au sein de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances, avaient devancé les discussions de la loi « Elan » en concluant, le 6 juin, un « engagement d’autorégulation » en présence de Julien Denormandie, alors secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires. Elles s’engageaient à mettre en place un dispositif automatique de blocage des annonces au-delà de 120 jours de location par an, « à Paris et dans les communes où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au parc résidentiel ».
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Gazette des Communes
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