Favoriser le développement des véhicules propres : c’est l’un des volets du plan gouvernemental pour la mobilité propre présenté le 20 juillet par Elisabeth Borne et Nicolas Hulot. Mais à ce jour, seuls 2 % des voitures vendues en France sont électriques. L’objectif est donc de multiplier par cinq cette part d’ici à 2022. Pour ce faire, l’Etat mise sur le système de bonus-malus et les primes à la conversion. Toutefois, au-delà du prix d’achat, c’est souvent la problématique de la recharge qui freine les acheteurs.
« C’est l’histoire de l’œuf et de la poule, compare Bruno Vaslin, consultant sur les transports. Comme les Français ne sont pas encore largement équipés en voitures électriques, personne ne veut se lancer dans l’installation massive de bornes de recharge. Et comme celles-ci ne sont pas assez nombreuses, les Français hésitent à franchir le pas. »
Risque de zones blanches, comme pour la téléphonie
Environ 25 000 bornes existent. Les grands axes routiers ont été équipés par des acteurs privés, notamment le réseau autoroutier dans le cadre du programme Corri-door. Cofinancé par l’Union européenne, il a été porté par Sodetrel, filiale d’EDF, en ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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