« La souveraineté d’une donnée géographique se définit par sa destination ou par son usage, qui est de servir de support direct aux décisions de la puissance publique », souligne le rapport qu’a remis au gouvernement, le 20 juillet, la députée de la Loire Valeria Faure-Muntian (LRM). Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ont constitué des bases « riches, simples d’utilisation et gratuites (à tout le moins pour les usages élémentaires) », que les citoyens et les entreprises utilisent abondamment.
Or, les données géographiques présentent à maints égards un intérêt stratégique : on ne peut concevoir que la puissance publique soit assujettie à des entreprises privées, comme c’est parfois le cas aujourd’hui. Tour d’horizon des points saillants du rapport Faure-Muntian.
Des usages multiples et vitaux
« En matière de gestion de crise, de données fines de la circulation routière, de calculs de temps de parcours pour les interventions d’urgence, certains représentants des services de l’Etat nous ont confié
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Références
- Les données géographiques souveraines, rapport au Gouvernement, juillet 2018