Le chiffre que tout le monde attendait est tombé le 29 mai : la Commission européenne propose d’octroyer à la France 18 milliards d’euros au titre de la politique de cohésion au cours de la période 2021-2027. Des ressources qui proviendront du Feder et du FSE et correspondent, grosso modo, à une baisse de 5 % de l’enveloppe 2014-2020.
Moins d’argent donc, mais dans une proportion moindre que les 10 % de baisse infligée à la politique de cohésion dans son ensemble. Et bien moins que les coupes que devront subir d’autres grands pays, comme l’Allemagne ou la Pologne – même si celle-ci reste, et de loin, première bénéficiaire des fonds avec plus de 72 milliards d’euros. Ces deux-là, mais aussi la Hongrie et la Tchéquie notamment, verront leur enveloppe amputée de plus de 20v%. L’Italie et l’Espagne devraient, en revanche, voir la leur gonfler de quelques pourcents et recevoir respectivement 43,5 et 38,3 milliards.
Tout le monde – ou presque – en transition
Mais que ce soit clair, on est ici dans un instantané. Tout sera décortiqué et remis sur le tapis lors des habituelles joutes budgétaires qui suivent les propositions de la Commission. Un grand marchandage dans lequel ...
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