La promesse associée au lancement, le 24 octobre dernier, du chantier d’élaboration de la feuille de route sur l’économie circulaire était particulièrement ambitieuse : le gouvernement voulait « viser une économie 100 % circulaire ». L’un des enjeux était de développer les conditions pour l’atteinte des objectifs fixés par la Loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 (dont la division par deux de l’enfouissement des déchets), en reprenant au passage des engagements de campagne d’Emmanuel Macron lors des présidentielles (100 % de plastiques recyclés en 2025, en particulier).
Pendant la durée de ces travaux, les associations de collectivités ont fait des quantités de propositions, dans le cadre de quatre ateliers sur le déploiement de l’économie circulaire dans les territoires, les 100 % de plastiques recyclés, produire et consommer durable, et enfin, sur la fiscalité et les outils économiques.
Mais à la veille des derniers arbitrages et de la publication officielle de la “Frec” – comme certains appellent désormais cette feuille de route – , beaucoup d’espoirs se sont évanouis. Et ce sont surtout des craintes qui s’expriment.
Bout de chaîne
Le constat est, sur le fond, plutôt sévère. « La Frec apparaît, à ce stade, comme une liste de possibilités, sans obligation contraignante, sans financement, avec des objectifs imprécis, et des modalités opérationnelles qui le sont encore plus : bref, c’est un squelette sans chair, très loin de pouvoir impulser un réel changement de paradigme », note un observateur averti.
Incontestablement, il sera difficile d’atteindre l’objectif d’une économie 100 % circulaire avec des
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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