Soucieux de maintenir « les finances de la ville en bon état » le maire d’Orléans Serge Grouard (UMP) avait fixé quatre orientations au budget de 255 millions d’euros (210 millions d’euros en 2010) qui vient d’être voté :
- stabilité de la fiscalité et de l’endettement,
- hausse des investissements,
- baisse des frais de fonctionnement.
- Le maire a par ailleurs décidé de « sanctuariser » les budgets du personnel, de l’action sociale (+1.5%), des sports (+4.5%) et de l’éducation (19,9 millions d’euros, +2,3%).
Globalement le budget augmente légèrement grâce à la bonne tenue des recettes fiscales (73 millions d’euroscontre 71,8) et des dotations ce qui évite d’augmenter les taux de fiscalité, stables depuis 1996.
Mais les marges de manœuvre sont d’abord réalisées par des économies de fonctionnement :
- les frais de personnel augmentent peu (90,8 millions d’euros, +0,5%) sans réduire l’effectif
- tandis que 2,5 millions d’euros d’économies sont réalisés sur l’événementiel,
- les subventions aux associations (-5%) ou les flux.
- Au total les charges générales régressent de 0,3%.
Niveau record pour l’investissement – Ces économies permettent de pousser l’investissement qui atteint 57 millions (48,4 millions d’euros). Ce niveau record, le plus important depuis 2001, va être mis à profit pour de nombreux projets urbains comme l’accompagnement de la seconde ligne de tram (17 millions d’euros, la construction d’une Aréna pour les sports, des projets universitaires en centre ville ; la requalification des boulevards et de deux quartiers.
Globalement, la ville dégage autofinancement en hausse : (23,3 millions d’euros contre 20,3) avec un emprunt en légère hausse de 1 million ce qui devrait pousser la dette en deçà des 100 millions d’euros avec une capacité de désendettement de 4,3 ans.
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