C’est l’un des grands sujets d’actualité qui devrait mobiliser les élus lors des débats de la 16e conférence des villes, le 22 septembre à Paris : le cercle restreint des quinze métropoles françaises pourrait bientôt s’élargir, si les parlementaires votent le projet de loi relatif au « statut de Paris et à l’aménagement métropolitain » présenté début août en conseil des ministres.
A Orléans, ce texte était très attendu. Il prévoit en effet dans son chapitre IV qu’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) peut devenir métropole dès lors qu’il est situé dans une agglomération de plus de 400 000 habitants ou dans une zone d’emploi de plus 400 000 habitants incluant un chef-lieu de région. Or c’est exactement le cas de la ville d’Orléans, seule capitale de région, avec Dijon, à ne pas figurer, pour l’instant, sur la liste des métropoles.
Nouvelle gouvernance
Sans attendre le vote de la loi, la communauté d’agglomération (22 communes, 273 900 hab.) a annoncé un calendrier serré pour engager sa mutation, à commencer par sa transformation en communauté urbaine.
Le député maire (LR) Olivier Carré, qui devrait assumer la présidence du nouvel EPCI, compte boucler le processus d’ici à la fin de l’année, afin d’engranger 5 millions de dotation supplémentaire en 2017.
Pour franchir le pas dans les délais, il va falloir mettre les bouchées doubles. « Orléans fait partie des quelques villes de plus de 100 000 habitants à ne pas être déjà en communauté urbaine, faute de ...
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