Comme lors de leur première défection, le 14 septembre, ils jugent le montant de 640 millions d’euros, proposé par la société au Point vert, très en deçà de leurs revendications, à savoir « a minima 782 millions d’euros ».
« Les élus ne demandent rien d’autre que la stricte application de la loi Grenelle 1 qui prévoit une couverture des coûts à hauteur de 80 % des coûts nets de référence d’un service de collecte et de tri optimisé », soulignent les associations Amorce et Cercle national du recyclage dans un communiqué commun. Ces 80 % de prise en charge, visés pour 2012, doivent correspondre à un taux de recyclage des emballages de 75 % à la même date.
Nous restons déterminés sur le taux de 80 % de financement, déclare Nicolas Garnier, délégué général d’Amorce. Soit un montant global de 780 et non 640 millions. Les 140 millions de différence que ne financerait pas le Point vert se prélèveraient forcément dans la taxe ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères.
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