« Tant pour les chercheurs n’ayant pas été pris au sérieux, hier, par l’Etat, qu’aujourd’hui pour les administrations elles-mêmes, le phénomène djihadiste a atteint un tel niveau que nous n’avons plus d’autres choix que de nous interroger sérieusement dessus »
Dans l’objectif de « comprendre les mutations de nos sociétés et apprendre à faire face à cette fragmentation interne », l’universitaire Gilles Kepel a donné le ton, mercredi 27 avril, en introduisant les deux journées de réflexion du colloque international sur la prévention de la radicalisation. Soucieux que ses services explorent les différentes politiques publiques étrangères « afin d’en retirer le meilleur et gagner en efficacité contre le terrorisme », Bernard Cazeneuve s’est, lui aussi, félicité de la tenue à l’École militaire, à Paris, de cet évènement préparé par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPD-R).
Devant plus de 300 chercheurs du monde entier, en ...
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