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Décentralisation

Réforme territoriale : les élus ne veulent pas d’un « grand soir » en 2017

Publié le 19/10/2015 • Par Frédéric Marais • dans : A la une, France

Dominique Bussereau
CC by Mélanie Chaigneau
Réunis au congrès de l'ADF à Troyes les 15 et 16 octobre, les représentants des maires, des départements et des régions se sont dits hostiles à un bouleversement de la loi Notre en cas d’alternance.

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Aussi critiques soient-ils sur la loi Notre, les grands élus n’appellent pas à chambouler le texte dans le futur. « Il ne faut pas changer tout le temps les règles du jeu, estime par exemple Dominique Bussereau, le président de l’Assemblée des Départements de France (ADF). A titre personnel, je ne souhaite pas de « grand soir » en cas d’alternance politique. »
Réunie en congrès à Troyes les 15 et 16 octobre, l’ADF se trouve sur la même longueur d’onde sur ce point que l’Association des maires de France et que l’Association des Régions de France. Celles-ci étaient invitées à échanger leurs points de vue au cours d’une table ronde sur la mise en œuvre de la loi Notre et « l’articulation entre les différents échelons de collectivités ».

Métropoles, la menace ?

« Une remise en cause de la nouvelle organisation territoriale n’est pas souhaitable après 2017 », renchérit François Baroin, le président de l’AMF. Le vice-président de l’ARF, Jean-Paul Huchon, estime lui aussi qu’il ne faut pas « revenir encore sur la loi ». « On a besoin de stabilité », confirme le président du Sénat, Gérard Larcher, qui était appelé à conclure les débats.
Il se dégage donc une forme de consensus entre les différents échelons territoriaux. Gérard Larcher trouve d’ailleurs symbolique que le 85e congrès de l’ADF se soit déroulé dans le fief du président de l’AMF, François Baroin, à Troyes. Comme le souligne Jean-Paul Huchon, « on est condamnés à travailler ensemble », et ce bien que le gouvernement « ait cherché à diviser les collectivités entre elles », selon Gérard Larcher. Illustration avec la CVAE, dont la part départementale sera pour moitié transférée à la région.
Les départements ne trouvent pourtant pas meilleur défenseur que le vice-président de l’ARF. « Ce sont les plus proches du terrain sur le plan économique. Il ne faut pas les cantonner à leur fonction sociale et d’assistanat. » Jean-Paul Huchon prédit que « la vraie bataille ne se déroulera pas entre les régions et les départements », mais il exprime ses inquiétudes face à l’émergence des métropoles, dont il ne voit « pas vraiment de définition des compétences opérationnelles ». Préoccupation similaire chez François Baroin, qui demande à ce que « le cadre d’intervention des intercommunalités soit très vite défini ».

Pas assez décentralisatrice

Globalement, les représentants des élus locaux déplorent que la loi Notre ne soit pas assez décentralisatrice. Elle a même « des aspects recentralisateurs » aux yeux de Dominique Bussereau. Jean-Paul Huchon prône quant à lui « davantage de fédéralisme ». Une certaine ambiguïté nimbe encore, selon les intervenants, la répartition des rôles entre les collectivités : quid des aides aux entreprises, du tourisme, de l’agriculture, de la gestion des ports ou des transports scolaires ?
Mais tous sont également convaincus que, en dépit de ses insuffisances et de ses zones d’ombre, la réforme doit maintenant se mettre en place. « La loi a été votée, il faut la faire vivre », explique François Baroin, qui regrette cependant un calendrier « trop court et trop dense ».

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Commentaires

Réforme territoriale : les élus ne veulent pas d’un « grand soir » en 2017

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Georges

19/10/2015 03h32

nos élus parlent avec sagesse.
cette grande reforme ne peut pas finir d’un coup, d’un seul, sur l’autel des holocaustes, et inciter tout le monde Ă  revenir en arrière, « pas de grands soirs » tant mieux.

il y a trop d’investissements personnels sur ce dossier, beaucoup de nos élus se sont impliqués. il y a eu même des castagnes verbales, qui ont été bénéfiques, pour faire avancer le projet. notre démocratie a été vivante et critique à la fois.

le projet est cohĂ©rent, il va apporter des modifications d’organisations, le fait de travailler en groupe, c’est une nouveautĂ©. cette rĂ©forme n’est pas parfaite mais elle est utile pour notre administration et pour les usagers qui j’espère vont mieux comprendre le rĂ´le de chaque collectivitĂ©.

Paul Chérel - pas de pseudo

20/10/2015 12h12

Changeons donc les élus locaux au plus vite. Ils datent de deux siècles. Paul Chérel

logatetu

20/10/2015 03h21

La nation française ne peut pas ĂŞtre comparĂ©e Ă  une entreprise , composĂ©e d’ une holding et de 3 filiales , ayant des missions et des moyens propres , au service d’un PDG , unique , Ă©lu par des reprĂ©sentants du peuple , sans circonscription , sans gueuletons et sans faveurs corrompantes , l’ ElysĂ©e Ă©tant transformĂ© en crèche et le SĂ©nat en maison de retraite !
Néanmoins pour améliorer les conditions de vie de ses 66 millions de clients ,
l’Etat , devrait renforcer ses pouvoirs rĂ©galiens , avec la POLDARMERIE , fusion intĂ©grale de la POLice nationale avec la genDARMERIE et les policiers municipaux aptes et arrĂŞter de perturber les services des 2 autres filiales , soit de 8 Ă  12 GRANDES REGIONS , fusionnĂ©es avec les dĂ©partements et 2 500 COLLECTIVITES TERRITORIALES , fusionnĂ©es avec les 36769 communes !
En 10 ans , 80 000 nouveaux managers remplaceraient les 618 000 Ă©lus actuels , incapables d’ oublier leurs habitudes sclĂ©rosantes et qui se trouvent bien dans le cadre du millefeuilles Ă  7 couches entrecroisĂ©es auquel les 66 millions de clients ne comprennent rien !
De même , 4,5 millions de collaborateurs motivés remplaceraient les 5,5 millions de fonctionnaires actuels , harcelés moralement ou politisés !
Les nouveaux managers reprĂ©sentant du peuple , auront au prĂ©alable , pour que leur candidature soit acceptĂ©e , Ă©tĂ© reçus Ă  des tests d’aptitude Ă  l’ intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral et
s’ĂŞtre engagĂ©s Ă  rembourser leurs erreurs de gestion et Ă  ne pas perturber les services , existants avant eux et après eux !
NB : Ă  l’attention de l’innĂ©narable Dominique BUSSEREAU , le GRAND SOIR , est une notion COMMUNISTE , destinĂ©e Ă  renverser le CAPITALISME , alors que l’ECONOMIE de MARCHE , s’est imposĂ©e partout !

République

21/10/2015 03h38

Certains n’ont peut-ĂŞtre pas lu un article particulier dans la loi NOTRe; celle concernant la fin des indemnitĂ©s des Ă©lus des syndicats intercommunaux!

En fait, le Gouvernement, bon enfant mais un peu farceur, a rĂ©ussi Ă  faire voter dans la loi la fin des indemnitĂ©s de certains Ă©lus. En un mot, si vous voulez vos syndicats vous les gardez mais finie l’indemnitĂ©.
Cela veut clairement affirmer la confiance qu’il a dans ses Ă©lus locaux.

Mais il me semble qu’unn nouveau texte va ĂŞtre ajoutĂ© Ă  la lolf pour annuler cet article de la loi NOTRe.

Je ne ferai pas de commentaire.

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