La biomasse est au cœur de 16 % des projets et l’écoconstruction en motive 15 %.
Réseau Ecoterritoires (1) , association de collectivités, note par ailleurs que le développement de l’éolien se ralentit (seulement 3 % des projets), notamment en raison de «l’incertitude des opérateurs sur le volet éolien du texte du Grenelle 2».
8 % du panel de 160 entreprises (2), sondées d’octobre 2008 à juin 2010 sur des salons spécialisés, annoncent un projet d’investissement en France. Une proportion relativement élevée au regard de la baisse de l’investissement observée en 2009 (-7,7 % dans l’industrie et les services).
70 % prévoient de créer au moins 5 emplois l’année de leur installation (dont 25 % tablant sur 5 à 20 postes).
Rhône-Alpes, 1ère zone d’implantation des investisseurs
- Rhône-Alpes (35,2 % des dossiers),
- devant l’Ile-de-France (27,9 %)
- talonnée par les Pays de la Loire (27 %).
Traditionnellement, l’Ile-de-France attire 30 à 50 % des projets d’implantation (français et étrangers, tous secteurs confondus). Une hégémonie qui ne se retrouve pas dans les activités environnementales émergentes. 30 % des investissements sont portés par des acteurs étrangers, dont 41 % d’Allemagne – ciblant principalement le solaire.
L’Asie effectue une percée, portant 18 % des projets (dont 11 % pour la Chine). Les investisseurs étrangers s’intéressent à « un marché moins mature que leur propre marché domestique et représentant un volume conséquent de chiffre d’affaires potentiel », relève l’étude.
Les membres d’Ecoterritoires mettent à disposition des porteurs de projet des chargés de mission qui les accompagnent dans leur recherche de locaux, de financements, de partenaires.