L’idée est de donner du tonus aux 49 réseaux innovation, 57 outils de transfert de technologie et 136 réseaux d’affaires que compte cette région de 67 millions d’habitants dont le PIB s’élève à plus de 165 millions d’euros, soit l’équivalent de celui du Danemark ou de la Finlande, explique André Reichardt, président (UMP) du conseil régional d’Alsace, à l »issue d’une réunions des acteurs du projet, le 26 février.
Problème : ce potentiel exceptionnel est réparti sur trois pays, dont l’un n’est pas membre de l’UE. Pour passer outre, la région métropolitaine du Rhin supérieur a été créée et le sommet franco-allemand du 4 février l’a institué comme devant représenter une figure exemplaire de la coopération transfrontalière en Europe.
En attendant que les politiques d’Etat se mettent en phase des réalités d’une région tri nationale, les acteurs locaux prennent des initiatives. Principale décision du mini sommet des politiques et des entrepreneurs des trois régions : la désignation d’un correspondant au sein de chaque réseau destiné à participer au quotidien aux travaux des réseaux travaillant sur des sujets comparables ou voisins. Nos concurrents ne sont pas nos voisins, ce sont des Brésiliens, des Indiens, des Chinois, a souligné Urs Wütrich-Pelloli, président de la région de Bâle.
Autre terrain sur lequel ont travaillé les acteurs du Rhin supérieur : des formations diplômantes à la « chimie verte », qui doivent donner une image nouvelle à ce secteur extrêmement puissant autour de Bâle, mais souffrant d’une image détériorée.
D’autres initiatives doivent être prises prochainement par les acteurs économiques des trois pays dans le domaine des TIC, de l’environnement, de la biochimie, etc.
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