Une table ronde présidée par le sous-préfet d’Alès a réuni, le 19 janvier, à la préfecture du Gard, l’État, des représentants de la région Languedoc-Roussillon et de la communauté de communes du Pays Grand’Combien, le maire des Salles-du-Gardon et la Banque de France autour de la coopérative de traitement des déchets Soreplast, basée aux Salles-du-Gardon et en difficulté.
Mais il n’y a pas eu de communication à l’issue de la table ronde, car « des questions ne sont pas encore réglées », indique la préfecture.
Fondée en octobre 2009 via la reprise, par des salariés, de PLF Industries Sud, la coopérative aurait besoin de 500 000 euros pour relancer l’activité de traitement des déchets. Les salaires de novembre n’ont pu être payés à la vingtaine de salariés qu’après l’annonce d’une garantie de la région sur un prêt de 35 000 euros.
La table ronde a fait suite à plusieurs actions menées le 13 janvier par des salariés de Soreplast : ils avaient retenu le directeur de l’Union régionale des Scop dans leur entreprise et interrompu la session du conseil municipal de La Grand’Combe.
Dans une lettre ouverte demandant la réunion de la table ronde, les maires du Pays Grand’Combien soulignaient que si Soreplast devait cesser son activité, la situation serait « dramatique » pour la communauté de communes, propriétaire des bâtiments. Ils s’inquiétaient aussi des stocks de déchets accumulés par PLF Industries Sud et en attente de traitement.
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