L’association d’aide à domicile qui emploie 254 auxiliaires de vie et suit un millier de bénéficiaires était en règlement judiciaire depuis mai 2009.
Elle accusait l’an passé un déficit de 600.000 euros après 300.000 euros de pertes en 2008. Faute de repreneur et proche de la cessation de paiement, l’association fermera ses portes le 15 février.
Les syndicats, qui avaient organisé une grève des personnels en avril dernier pour des augmentations salariales estiment que le conseil général n’apporte pas assez de crédits à cette activité de maintien à domicile. Mais ils dénoncent également des « manquements de la direction » avec l’embauche d’une trentaine de salariés l’an passé, alors que l’association était déjà en crise.
De son côté, l’administrateur judiciaire a mis en évidence une « volonté de gestion expansionniste » du président du CODAPA, Bernard Legrand.
Celui-ci pointe au contraire des difficultés conjoncturelles, avec seulement 191.000 heures d’aide à domicile assurées l’an passé au lieu des 200.000 budgétées.
Le conseil général, par la voix de Xavier Nicolas, vice-président en charge de l’action sociale, a annoncé « qu’il n’y aurait pas de rupture de prise en charge ». Le département a ainsi contacté les 534 personnes âgées bénéficiaires de l’APA et 16 autres de la prestation de compensation du handicap pour les informer et les mettre en contact avec d’autres structures.
Le conseil général a chiffré le besoin immédiat à 14.000 heures, avec la création de 140 emplois qui devraient être proposés en priorité aux anciennes salariées du CODAPA.
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