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Décentralisation

Le derniers des Jacobins

Publié le 12/09/2014 • Par Jean-Baptiste Forray • dans : France

Pour Henri Guaino, les lois de décentralisation ont ouvert une parenthèse délétère dans l’histoire de France. Lors d’un colloque organisé, le 11 septembre 2014, par les départements de droite, le dernier des jacobins de l’UMP s’en est pris aux métropoles et aux grandes régions. Autant de symboles, à ses yeux, de la « folie rationalisatrice du gouvernement ».

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S’il n’en reste plus qu’un, ce sera lui. A l’UMP, contre vents et marées, Henri Guaino campe sur sa ligne gaullo-jacobine. Nostalgique d’un Etat en majesté, le député voue un mépris souverain à la décentralisation. Si cela ne tenait qu’à lui, le préfet continuerait à présider l’assemblée départementale.

« La décentralisation est devenu un principe constitutionnel tel que l’on ne peut presque plus rien imposer aux collectivités. Le vrai problème, aujourd’hui, ce ne sont pas les libertés locales, mais l’autorité de l’Etat. C’est le vieux rêve capétien que certains s’échinent à faire disparaître », a-t-il fustigé, le 10 septembre, lors d’un colloque organisé par l’Association de soutien pour l’exercice des responsabilités départementales et locales (ASERDEL). Une structure qui, sous la houlette du patron (UMP) du Loiret, Eric Doligé, rassemble des conseils généraux hostiles au Gouvernement.

« Bouillon d’inculture »

Avec Henri Guaino, l’ASERDEL a trouvĂ© son hĂ©raut. L’ex-conseiller de Charles Pasqua et de Nicolas Sarkozy ne s’embarrasse en effet pas des prĂ©cautions d’usage. Pour lui, la rĂ©forme territoriale « millĂ©simĂ©e 2014 » relève d’un « bouillon d’inculture ». Pis, de « la folie rationalisatrice du gouvernement».

Hermétique à la doxa anti-millefeuille, si en vogue dans son camp, Henri Guaino se fait le chantre des 36 000 communes. « Elles sont l’héritage d’une très vieille histoire, s’enflamme l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy. Il y a des villages qui ont parfois beaucoup plus de mille ans. Ils s’appuient sur un personnel politique qui n’est pas payé. La commune, ce n’est pas un problème technique. C’est une question politique. »

Dans son viseur : les intercommunalités à fiscalité propre. « Les communes pouvaient très bien continuer à coopérer par le biais des syndicats. Cela permettait des économies, sans créer une structure de plus », déplore l’ex-commissaire général au Plan.

Les deux faces d’une même pièce

Les régions ne trouvent pas plus grâce à ses yeux. « Est-on vraiment sûr qu’en faisant passer totalement à la région le syndicat des transports d’Ile-de-France, on a amélioré les choses ? Il a fallu que le Président Nicolas Sarkozy intervienne pour que l’on dote le RER A de voitures à étages. Si l’Etat n’intervient pas, il ne se passe absolument rien », assure-t-il, sur un ton qui n’appelle guère la contradiction.

Pour Henri Guaino les grandes rĂ©gions et les mĂ©tropoles forment les deux faces d’une seule et mĂŞme pièce. « Si l’on concentre toute la vie publique, Ă©conomique et culturelle dans quelques mĂ©tropoles, la productivitĂ© globale va-t-elle s’amĂ©liorer ? »

Haro sur le mini-Grand Paris

Le député des Yvelines s’en prend, au passage, au Grand Paris version « Lebranchu ». Au dessein institutionnel du gouvernement, il oppose les projets esquissés, en 2008-2009, par les équipes d’architectes internationaux. « La métropolisation repose sur une logique ouverte. Le Grand Paris, réduit à un conseil d’élus de Paris et de la petite couronne, c’est tout le contraire ce qu’il faut faire. L’échelle, aujourd’hui, c’est le grand bassin parisien et l’axe jusqu’au Havre. »

Et Henri Guaino de revenir à ses fondamentaux. Au-delà des « débats absurdes sur l’efficacité et les économies qui ne seront pas au rendez-vous », la réforme territoriale, met, selon lui, en jeu « l’identité » de la France. « Que va-t-il rester de l’unité nationale, si on continue comme ça ? », fustige-t-il, plus Cassandre que jamais.

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Le derniers des Jacobins

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TansonHenri

13/09/2014 12h32

Gaullo-jacobinisme…. Que voilĂ  un vilain mot. Traiter quelqu’un de Jacobin est devenu, de nos jour, très pĂ©joratif. On imagine quelqu’un très Ă©troit d’esprit, frileux, limite rĂ©ac! Je ne suis pas sĂ»r que ce soit le portrait exact de H. Guaino… Qui semble bien plus projetĂ© sur le futur et qui rĂ©flĂ©chit Ă  notre futur.
Si il perçoit un danger dans le transfert des pouvoirs de l’Etat vers des hyper-rĂ©gions, c’est peut-ĂŞtre qu’il a une certaine intuition du danger qui nous guette? Ă€ la Commission europĂ©enne, il existe un commissaire aux rĂ©gions de l’Union… On peut se demander en quoi la question des rĂ©gions françaises peut concerner les autres pays de l’Union. En fait, depuis de nombreuses annĂ©es, l’Union europĂ©enne souhaite avoir des interlocuteurs directs Ă  travers les rĂ©gions, un peu Ă  l’image des Landers allemands. Et, dans ces conditions, enlever un peu plus de leur substance aux 28 États. C’est une intĂ©gration larvĂ©e qui ne dit pas son nom et qui veut faire disparaĂ®tre les États nations derrière le pouvoir centralisĂ© de Bruxelles. C’est Bruxelles qui encourage les fusions de rĂ©gions trans-frontalières, comme en Andalousie, plus tard en Alsace, etc. avec l’intention d’Ă©clater les limites des États et donc de les faire disparaĂ®tre, « Ă  l’insu de leur plein grĂ© »… (Quand on s’intĂ©resse Ă  l’histoire de la seconde guerre mondiale, on retrouve le projet territorial de Walter Hallstein, qui fut le premier prĂ©sident de l’Union europĂ©enne, et, accessoirement, conseiller du FĂĽhrer.. Et qui voulait crĂ©er une grande Europe en faisant Ă©clater les frontières des pays en crĂ©ant de grandes regions. On trouve sur internet, la carte de cette grande Europe, prĂ©sentĂ©e Ă  l’exposition universelle de Paris pendant la guerre). On nous vend les rĂ©formes territoriales Ă  travers d’hypothĂ©tiques Ă©conomies par la simplification du « mille-feuille administratif »… Sans aucun certitude; seulement parce que Bruxelles le veut et parce que c’est Ă©crit dans les traitĂ©s, en particulier celui de Lisbonne que nos chers Parlementaires ont acceptĂ© de signer, sans sĂ»rement l’avoir lu, ni mĂŞme parcouru tellement il peut ĂŞtre rĂ©barbatif… C’est facile de critiquer Guaino mais il serait plus intĂ©ressant que vous alliez au fond des choses pour nous expliquer de quoi il retourne sans sortir des « Gaullo-jacobins » Ă  tout va! Aucun des problèmes auxquels nous sommes confrontĂ©s ne peut ĂŞtre compris sans prendre en compte notre appartenance Ă  l:union europĂ©enne et notre soumission aux TraitĂ©s. Merci. DĂ©solĂ© d’ĂŞtre si long, mais le sujet mĂ©rite qu’on s’y intĂ©resse.

François

15/09/2014 08h33

Bravo pour cette intervention. Je partage votre rĂ©flexion sur Bruxelles et Monsieur Gaino qui a bien du courage d’aller contre le vent dominant. On voit en plus toute l’agitation autour de l’Ecosse et de la Catalogne pour accĂ©lerer le processus d’Ă©clatement des Ă©tats.
Plus d’Etats, cela permettra aux commissaires europĂ©ens de renforcer encore leur interventionnisme dans tous les secteurs d’activitĂ© et d’imposer leur vision de la sociĂ©tĂ© en interdisant l’expression des autres.
Aussi je dis merci Ă  ceux qui dĂ©fendent les Etats contre la notion « d’Ă©tat europĂ©en ».

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