Près de 4 ans après l’incendie du tunnel du Mont-Blanc (39 morts, le 24 mars 1999), Michel Charlet, maire de Chamonix (Haute-Savoie) a été mis en examen, le 11 décembre, pour homicides involontaires, en tant qu’ancien responsable des secours de Chamonix, qui, avant la départementalisation des centres d’incendie et de secours, relevaient de ses compétences. Pour Michel Charlet, il y a « incohérence » à le considérer responsable : « je n’avais pas de pouvoirs de police, car c’est le préfet et la commission intergouvernementale (ndlr : franco-italienne) qui avaient ces pouvoirs ». Il a expliqué au juge Franck Guesdon que, six mois avant l’incendie, il avait « alerté les pouvoirs publics sur les dangers liés à la surfréquentation du tunnel », comme il le fait maintenant « sur les risques d’accidents si on supprimait la circulation alternée pour la camion dans le tunnel ».
Hélène Girard
Justice, jurisprudence
Tunnel du Mont-Blanc : le maire de Chamonix mis en examen
Publié le 12/12/2002 • dans : France
Ma Gazette
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