« S’ils sont décidés définitivement, la construction de ce stade et les aménagements qui l’accompagnent, auront un impact considérable sur l’avenir du rugby et même du sport en France. » Par ces mots, Jacques Archimbaud, président de la Commission particulière du débat public consacrée au grand stade de rugby FFR veut inciter chacun (élus, riverains, sportifs, particuliers, etc.) à s’exprimer, de novembre 2013 à février 2014, au sujet d’un équipement hors normes, qui doit s’installer à Ris-Orangis à l’horizon 2017. Hors normes car il comptera 82000 places (contre 80 000 pour le Stade de France), un toit rétractable et une pelouse amovible pour un coût estimé à 600 millions d’euros, financé à 100% par des fonds privés (hors voiries, accès et autres aménagements environnants).
Cet équipement doit être au cœur d’un important projet territorial qui implique, outre la ville de Ris-Orangis, celle de Bondoufle, la Communauté d’agglomération d’Évry-Centre-Essonne et le Conseil général de l’Essonne (prêt à garantir l’emprunt FFR à hauteur de 450 millions d’euros).
Ces collectivités, qui ont remporté à l’été 2012 la mise en concurrence territoriale organisée par la FFR pour accueillir cet équipement, projettent en effet d’implanter, sur 133 ha, autour de l’ancien hippodrome de Ris-Orangis, un important pôle de développement économique (village de loisirs, pôle d’excellence sportif, etc.) à 30 km au sud de Paris.
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