L’Agence ferroviaire européenne voit le jour à Valenciennes. La toute nouvelle structure est née de la volonté de l’Union européenne d’harmoniser les normes des réseaux et matériels des 25 Etats membres, qui comptent aujourd’hui 16 systèmes de contrôle différents, a précisé le nouveau président finlandais de l’Agence, Reino Lampinen. La montée en charge de l’organisme est prévue jusqu’en mai 2006. Elle comptera alors 100 agents, et un budget de croisière de l’ordre de 20 millions d’euros, espère François Lamoureux, directeur général chargé de l’énergie et des transports à la Commission. Pour Valenciennes, qui partage avec Lille (pour les réunions internationales) l’accueil de la structure européenne, l’enjeu sera de fixer ces cadres supérieurs et leurs familles, soit environ 300 personnes, sur son territoire. L’agglomération compte mettre à profit l’expérience de l’accueil des cadres de Toyota et de leurs familles et table sur la métamorphose complète de la ville centre (tramway, centre commercial, refonte du coeur de ville) à l’horizon 2006 dans cette optique. « Le Valenciennois est conscient qu’il n’est pas une capitale européenne mais aura d’autant plus à coeur d’être singulièrement attentif à ce qui sera pour nous une structure d’une extrême importance », a lancé Dominique Riquet, maire de Valenciennes. L’industrie ferroviaire emploie déjà près de 12.000 personnes (y compris les sous-traitants) dans l’arrondissement.
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