L’Association des maires de France (AMF) a exprimé le 29 juillet son « étonnement » après la condamnation du maire de Chamonix dans le procès de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc et a demandé une « clarification » des responsabilités des maires, de l’Etat et des concessionnaires de grandes infrastructures. L’AMF estime que, s’agissant d’un ouvrage international comme le tunnel du Mont-Blanc, le maire « ne dispose, ni en droit ni en fait » des pouvoirs suffisants pour imposer des mesures de sécurité. L’AMF entend ainsi « saisir les pouvoirs publics afin d’obtenir une clarification des compétences et des responsabilités respectives des maires, de l’Etat et des concessionnaires de grandes infrastructures ». Michel Charlet, maire DVD de Chamonix, a été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 1.500 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bonneville (Haute-Savoie) au terme d’un procès de trois mois, après le dramatique incendie qui a fait 39 morts le 24 mars 1999.
Juridique
Procès du Mont-Blanc : l’AMF s’étonne de la condamnation du maire de Chamonix
Publié le 01/08/2005 • dans : France
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