Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Acte III de la décentralisation

Aix-Marseille-Provence unis contre le projet de métropole

Publié le 12/06/2013 • Par Paul Molga • dans : A la une, Régions

vieux port marseille
Phovoir
Le Sénat a donné son feu vert au projet de métropole rejeté par la plupart des élus voisins de Marseille. Il ont un peu plus de deux ans pour y souscrire.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Les 109 maires anti-mĂ©tropole prĂ©disaient la victoire de leur front du refus, arguant de leur nombre pour dĂ©noncer un « dĂ©ni de dĂ©mocratie Â». Ils ont eu droit Ă  un camouflet sĂ©natorial.
Seulement neuf mois après l’annonce ministérielle de voir fusionner six intercommunalités des Bouches-du-Rhône autour de Marseille, la nomination d’un préfet délégué pour trouver un consensus sur le sujet, une conférence métropolitaine et plusieurs manifestations, le texte a passé le premier sas législatif avec 310 voix pour et 23 contre.

Aix-Marseille-Provence sera officiellement formalisĂ©e le 1er janvier 2016 par la crĂ©ation d’une intercommunalitĂ© unique rĂ©unissant 92 communes et 1,8 million d’habitants, une des plus importantes du pays. « Ce territoire change d’échelle », rĂ©sume Vincent Fouchier, directeur du Projet mĂ©tropolitain prĂ©figurant son installation.

238 Ă©lus – La mĂ©tropole aura son siège Ă  Marseille et accueillera une assemblĂ©e de 238 Ă©lus comprenant l’ensemble des maires (y compris ceux des plus petites communes) et une reprĂ©sentation « minoritaire mais reprĂ©sentative » des phocĂ©ens qui disposeront de 44,54 % des sièges (106). Les « anti » auront, comme ils le rĂ©clamaient, leur Conseil de territoire dĂ©clinant Ă  un Ă©chelon local les sujets de proximitĂ© comme « l’épineuse question de la gestion des cimetières » argumentĂ©e pendant la campagne. Les plans locaux d’urbanisme seront Ă©galement portĂ©s Ă  cet Ă©chelon et consolidĂ©s au niveau mĂ©tropolitain dans le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (Scot).
La loi introduit aussi un Conseil de développement calqué sur le modèle des conseils d’agglomération élaborant les orientations stratégiques du territoire.

« Le combat continue » – SonnĂ©e après le rejet de ses 80 amendements et de sa proposition alternative de mĂ©tropole de projet moins contraignante, l’opposition a dĂ©noncĂ© « un nouveau dĂ©ni de dĂ©mocratie ». « Les sĂ©nateurs n’ont pas pris la mesure de la situation spĂ©cifique de notre dĂ©partement en dĂ©cidant de crĂ©er une structure qui, dans les faits, ne pourra pas voir le jour sans le consentement des populations », critique ainsi Gaby Charroux, dĂ©putĂ© maire (Gauche dĂ©mocrate et rĂ©publicaine) de Martigues.

« Le combat continue », avertit de son côté le sénateur-maire (PS) d’Allauch, Roland Povinelli, qui a conduit la fronde. « Des aménagements en faveur des communes sont toujours possibles d’ici l’adoption finale du texte ». La marge est désormais étroite. Car avec cette première victoire, les pro-métropoles savourent « une dynamique désormais infaillible », selon les termes de Jacques Pfister, président de la CCI Marseille Provence.

« Une dynamique dĂ©sormais infaillible » – C’est maintenant au tour de la mission interministĂ©rielle installĂ©e le 27 mai de plancher sur l’équation technique. InstallĂ©e depuis un mois, elle rĂ©unit une quinzaine de personnes, reprĂ©sentant de l’Etat et des collectivitĂ©s locales, pour prĂ©parer les transferts de compĂ©tences et de personnels. « Le processus est connu mais n’a jamais Ă©tĂ© engagĂ© Ă  un tel niveau, explique un proche du dossier. On n’aura pas trop de deux ans pour prĂ©parer le terrain. »

Barcelone et Gênes, les autres métropoles portuaires du sud

Même configuration portuaire, même corset montagneux, mais des populations et une vitalité économique qui ont surclassé l’ancienne place forte phocéenne. Barcelone et Gênes ont un dénominateur commun, elles ont profité d’un tremplin : les Jeux olympiques de 1992 dans la capitale catalogne, le 500e anniversaire de la découverte des Amériques par le Génois Christophe Colomb dans celle de Ligure. « Ces projets allaient au-delà de la ville et ont permis de dépasser les antagonismes politiques », explique l’aménageur Jean-Claude Juan, co-auteur d’une étude sur les métropoles méditerranéennes. Barcelone a profité de surcroît de l’absence d’échelon administratif entre la région et la ville pour imaginer un territoire de projet. « Ils ont vu grand immédiatement. » A Gênes, ce sont les entrepreneurs et les acteurs sociaux qui ont forcé le passage en créant, avec la région voisine du Piémont, une grande zone économique liée au port qui a finalement débloqué des moyens. Marseille a les deux avantages : un événement culturel rassembleur (MP2013) et un hinterland(1) lyonnais puissant qui peut doper son activité portuaire.

Notes

Note 01 Zone d'influence et d'attraction économique Retour au texte

2 Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Aix-Marseille-Provence unis contre le projet de métropole

Votre e-mail ne sera pas publié

DSK

14/06/2013 05h08

Elle est belle la dĂ©centralisation…

La comparaison de Marseille avec Barcelone et Gène n’est pas opportune. Le problème du port de Marseille vient de ses agents (grèves Ă  rĂ©pĂ©tition, syndicats tout-puissant, dockers et grutiers surpayĂ©s, sans professionnalisme et travaillant très peu…).

C’est quand mĂŞme pas dans les tous les ports que les employĂ©s sont incapables d’amarer correctement un bateau… (octobre 2012, Paquebot NapolĂ©on Bonapart, 50 millions d’euros de rĂ©paration…).

oméga

14/06/2013 12h47

que serait Aix en provence et les autres villes des bouches de RhĂ´ne Ă©connomiquement si par miracle marseille disparaisait?. combien d’habitant d’aix ou d’aubagne vient travailler Ă  Marseille?. combien de Marseillais vont consommer sur la commune d’Aix? l’avenir de notre rĂ©gion sera le commerce de la mer et Marseille et l’un des plus grands ports d’Europe et Ă  un autre niveau du monde. les grands hĂ´pitaux et spĂ©cialistes sont Ă  Marseille. les autorirĂ©s ont laissaient la pauvretĂ© s’installer Ă  Marseille et ont rĂ©cupĂ©rĂ© les solvables. il n’y a qu’ici on ne veut pas reconnaitre l’importance de leur plus grande ville. Marseille 2ème ville de France par son nombre d’habitants sont un potentiel de consommateur mĂŞme s’il y a trop de pauvres. les autres devraient se montrĂ©s solidaire

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement