Premier changement, le lieu de célébration du mariage ne sera plus forcément celui du lieu de résidence des époux, il pourra également être celui du lieu de résidence des parents des futurs mariés : il s’agit là de valider juridiquement une pratique largement répandue et acceptée par les mairies.
En cas de dĂ©saccord sur le nom de famille – Modification plus importante, la dĂ©volution du nom de famille est lĂ©gèrement modifiĂ©e pour rĂ©pondre aux conflits auxquels devaient parfois faire face les officiers d’état civil : ainsi, « en cas de dĂ©saccord entre les parents, signalĂ© par l’un d’eux Ă l’officier de l’état civil, au plus tard au jour de la dĂ©claration de naissance ou après la naissance, lors de l’établissement simultanĂ© de la filiation, l’enfant prend leurs deux noms, dans la limite du premier nom de famille pour chacun d’eux, accolĂ©s selon l’ordre alphabĂ©tique ». Aujourd’hui en cas de dĂ©saccord l’enfant prenait le nom de son père.
Par ailleurs, chacun des époux peut désormais porter le nom de l’autre époux, par substitution ou adjonction à son propre nom dans l’ordre qu’il choisit, ce qui signifie que les hommes peuvent désormais porter le nom de leur femme – ce qui permet de régler le problème du nom de famille pour les couples de même sexe.
Pas de surcoĂ»t pour les livrets de famille – L’instruction gĂ©nĂ©rale relative Ă l’état civil est actuellement en cours de refonte, et prendra en compte les nouvelles formules adaptĂ©es aux couples et parents de mĂŞme sexe.
En ce qui concerne les modifications nécessaires des livrets de famille, l’étude d’impact qui accompagne le texte de loi précise que les changements nécessaires des livrets de famille n’introduiront pas de surcoût pour les communes puisque les contrats conclus avec les éditeurs comportent systématiquement une clause de « garantie éditoriale », qui impose à l’éditeur de produire des documents toujours à jour de la réglementation sans que cela induise une modification de tarifs.
Pour les communes qui ont fait le choix du livret de famille informatique, le logiciel devra également être adapté, là aussi sans surcoût pour les collectivités.
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