Bonne nouvelle, selon l’Insee, le déficit public s’établit à 2,5 % du PIB en 2006 et se situe donc en dessous du seuil de 3,0 % inscrit dans le pacte de stabilité et de croissance. Il s’agit de la meilleure performance depuis 2001. Cette amélioration provient d’une progression des recettes (+ 4,6 %) plus rapide que celle des dépenses (+ 3,8 %). Mais si le compte des administrations publiques centrales s’améliore, le besoin de financement des administrations publiques locales s’alourdit de 1,2 milliard pour atteindre 4,6 milliards.
Les dépenses des APUL progressent (+ 6,1 % après + 5,2 % en 2005) plus rapidement que les recettes (+ 5,6 % après + 4,8 %).
L’effort d’investissement local se poursuit à un rythme élevé (+ 10,2 % après + 9,6 % en 2005), ce qui est conforme à la hausse traditionnelle des investissements en amont des élections municipales. Leur report d’une année, de 2007 à 2008, n’a apparemment pas affecté de façon notable le calendrier de leur réalisation.
En outre, les dépenses au titre des prestations et transferts sociaux (+ 7,1 %) progressent toujours vivement. Les transferts liés à la poursuite de la décentralisation contribuent à accroître dépenses et recettes. Enfin, la plupart des impôts progressent plus vite que le PIB, principalement pour des effets d’assiette : +6,1% pour l’impôt sur le revenu, +17,2% pour l’impôt sur les sociétés, +6,1% pour la CSG, +7,1% pour les taxes d’habitation et +5,5% pour les taxes foncières.
Les cotisations sociales effectives (+ 4,9%) progressent également plus vite que la valeur ajoutée. Au total, le poids des prélèvements obligatoires dans le PIB augmente de 0,4 point et atteint 44,2% en 2006.
(1) « INSEE Première » n° 1135, mai 2007, «Les comptes des administrations publiques en 2006»
(2) « INSEE Première » n° 1134, mai 2007, «Les comptes de la Nation 2006»
Thèmes abordés