Contrairement à Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), Louis de Broissia, premier vice-président de l’ADF, président du groupe de la droite, du centre et des indépendants (DCI), s’est déclaré satisfait, le 19 septembre, du montant alloué aux conseils généraux au titre du produit des amendes des radars automatiques.
«Il faut avoir le sens des responsabilités : on ne peut pas réclamer des millions d’euros en feignant d’ignorer qu’ils sont déjà destinés à d’autres», déplore Louis de Broissia. A cet égard, il rappelle que la répartition actuelle des recettes s’effectue entre le compte d’affectation spéciale destiné à entretenir les appareils (140 millions d’euros), l’Agence de financement des infrastructures de transport (100 millions) et les communes (52 millions).
«Loin du spectacle politicien des départements de gauche attaquant l’Etat en justice pour occupation du domaine public, dès novembre 2006, avec 24 de mes collègues, j’ai déposé au Sénat un amendement en ce sens au projet de loi de finances pour 2007», rappelle-t-il. Selon lui, sa démarche a permis la création, au sein du Comité des finances locales, d’un groupe de travail dont les travaux ont abouti à l’annonce de Michèle Alliot-Marie.
Le premier président de l’ADF regrette l’attitude selon lui systématiquement critique de Claudy Lebreton, qui débouche, estime-t-il, à nier les succès de sa propre association.
Le 18 septembre, ce dernier avait estimé que la somme n’est pas à la hauteur de l’attente des départements, et averti que ces derniers ne se contenteraient pas «d’un simple geste».
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