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développement durable

Les indicateurs de richesse font leur révolution

Publié le 05/04/2012 • Par Aude Raux • dans : A la une, France

homme monnaie planète IDH
Ce rapport est le fruit de deux années de travail mené avec des chercheurs du Forum pour d'autres indicateurs de richesse, comme Jean Gadrey, soucieux de « compter enfin ce qui compte vraiment ». rukanoga - Fotolia.com
L'Association des régions de France (ARF) a présenté mercredi 4 avril 2012 un rapport qui propose de calculer la richesse autrement : en mesurant aussi par exemple le bien-être ou encore le taux de population adhérent à une association. L'objectif ? Permettre aux régions de se doter de nouveaux indicateurs, humains et soutenables, pour piloter le développement de leur territoire.

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« DĂ©veloppement durable : la rĂ©volution des nouveaux indicateurs », tel est le titre d’un rapport prĂ©sentĂ© mercredi 4 avril 2012. Selon Jean-Jack Queyranne, prĂ©sident de la commission dĂ©veloppement durable de l’Association des rĂ©gions de France, l’objectif est de « mettre fin Ă  la tyrannie du Produit intĂ©rieur brut ».

Dans cette optique, l’ARF avait confiĂ© Ă  la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais la mission de construire des indicateurs alternatifs au PIB, ce thermomètre qui ne mesure que la production marchande et monĂ©taire, et non le bien-ĂŞtre ou le progrès.

Compter enfin ce qui compte vraiment – Ce rapport est le fruit de deux annĂ©es de travail menĂ© avec des chercheurs du Forum pour d’autres indicateurs de richesse (Fair), comme Jean Gadrey, soucieux de « compter enfin ce qui compte vraiment ».
L’idĂ©e consiste Ă  permettre aux rĂ©gions de se doter de nouveaux indicateurs, humains et soutenables, pour piloter le dĂ©veloppement de leur territoire.

Mis en place en 2009, le groupe de travail, rassemblant les représentants des 22 régions de France, a été conduit par Myriam Cau, deuxième vice-présidente du conseil régional Nord-Pas-de-Calais en charge du développement durable.
Une collectivitĂ© pionnière en la matière puisque dès 2003, elle a dĂ©clinĂ©, au niveau local, les indicateurs de dĂ©veloppement humain de l’ONU.

Sur ce modèle, trois dĂ©clinaisons rĂ©gionales de grands indicateurs internationaux, jusqu’alors rĂ©servĂ©s aux Etats, ont Ă©tĂ© retenus :

  1. l’indice de dĂ©veloppement humain (IDH-2),
  2. l’indicateur de santĂ© sociale (ISS)
  3. et l’empreinte Ă©cologique.

22 indicateurs de contexte – Autant de boussoles permettant de se fixer pour cap un nouveau modèle de dĂ©veloppement plus soucieux des ressources naturelles et du bien-ĂŞtre humain, auxquels s’ajoutent 22 indicateurs de contexte allant du taux de crĂ©ation d’entreprises Ă  la qualitĂ© de l’air en passant par le taux de population adhĂ©rent Ă  une association, et ce, afin de tenir compte des particularitĂ©s locales.

Explications de Myriam Cau : « Cette batterie de nouveaux indicateurs est dĂ©sormais Ă  la disposition des rĂ©gions. C’est l’occasion d’amĂ©liorer l’Ă©valuation et d’affiner le pilotage des politiques publiques conduites par les rĂ©gions. Des collectivitĂ©s qui ont un rĂ´le d’animateur des territoires Ă  jouer en transposant, Ă  leur tour, ces indicateurs Ă  une Ă©chelle encore plus locale. »

La mission de ce groupe de travail ne s’arrĂŞte pas lĂ . Prochaines Ă©tapes : promouvoir l’usage de ces nouveaux indicateurs de dĂ©veloppement dans les dĂ©bats nationaux autour des prioritĂ©s de l’Etat en matière d’allocation de ressources financières aux collectivitĂ©s territoriales.
Et les populariser au-delĂ  des frontières de l’hexagone, en particulier au niveau europĂ©en afin, notamment, d’aider Ă  une meilleure pĂ©rĂ©quation des fonds de cohĂ©sion.

Faire participer les citoyens – « Sans oublier, a insistĂ© Jean Gadrey, de faire participer les citoyens. Cette batterie d’indicateurs n’est pas une boĂ®te Ă  outils clef en main. Il est essentiel que les rĂ©gions organisent des dĂ©bats autour de cette question des richesses fondamentales. Une question qui n’est pas technique mais fondamentalement politique : qu’est-ce qui compte le plus pour vous ? »

Enquete indicateurs ARF

BientĂ´t un dossier sur Lagazette.fr

Retrouvez Ă  partir de jeudi 12 avril 2012 un dossier complet sur ce sujet sur Lagazette.fr

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QUESTION DE CULTURE

06/04/2012 08h02

Il est dommage que le mot « culture » n’apparaisse qu’une seule fois (page 43) et dans le cadre d’une dĂ©finition de l’OCDE. En ne prenant pas en compte la dimension culturelle du dĂ©veloppement, l’ARF propose-t-elle simplement de ne considĂ©rer la culture que comme un moyen et non comme une finalitĂ© politique ?

ALIMAS

07/04/2012 07h17

(09A480A01). IL FAUT DISTINGUER LA «CULTURE DE BASE» DU MONDE POUR TOUS ET LA «VIE CULTURELLE» TOUT AU LONG DE L’EXISTENCE, DU MONDE À SOI. Cela s’applique au développement durable du monde pour tous et à celui du monde à soi. La question posée par @ QUESTION DE CULTURE. 06/04/2012, 08h02, laisserait à penser que l’on ne puisse pas vivre, tout au long de sa vie, sans «VIE CULTURELLE» et que donc, il déplore que l’(ARF) oriente davantage ses préoccupations et recommandations pour le bien-être du corps, AVANT celui de l’esprit ! Bien évidemment, il se trouve que dans les périodes fastes, à l’aise comme l’on dit, l’un et l’autre se complète.

La CULTURE DE BASE, concerne les savoirs du monde à soi pour vivre ensemble avec le monde pour tous. Et, puisque nous parlons de bien-être, je voudrais rappeler que chaque être humain naît, vit et meurt entouré de vivants et de disparus, à partir de biens et de choses du monde pour tous et celui du monde à soi, que tout un chacun DOIT se construire, tout au long de sa vie.

L’être humain est confrontĂ© Ă  des dĂ©fis majeurs tels que l’éducation, l’instruction, la formation, la santĂ© et le travail, sa vie durant, permettant Ă  tous les mortels de vivre et d’exister ensemble Ă  partir de SAVOIRS de base proprement dit (LIRE, ÉCRIRE, PARLER, COMPTER … dans une seule ou plusieurs langues) pour apprendre les SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-ĂŠTRE et SAVOIR-VIVRE et dans une mesure plus marginale, FAIRE-SAVOIR et SAVOIR FAIRE-FAIRE.

La VIE CULTURELLE est une question, ici comme ailleurs, de DOSAGE structurel et conjoncturel, mais quel est ou quel serait le prĂ©dominant Ă  satisfaire, dans toutes les situations ? Est-ce la nourriture du corps (c’est-Ă -dire, le concret), qui, en alimentant en Ă©nergie nos cellules, alimente en cascade nos neurones ? Est-ce la nourriture de l’esprit (c’est-Ă -dire les Ă©vènements culturels) qui pourrait nous sauver de toutes les situations y compris pour exemple, les restrictions, les disettes, les dettes, etc. ?

Car, le fonds de la question est davantage de savoir quels sont les Ă©lĂ©ments moteurs qui guident nos pas et nous font avancer ? Les ayatollahs de la vie culturelle (spectacles vivants, musĂ©es, expositions, etc. …) Ă  tout va, oublient trop souvent que l’homme et la nature ne font qu’un, depuis la nuit des temps et qu’ils vivent dans leurs temps. Nous oublions trop souvent, que l’on pense mieux, le ventre plein. Se nourrir le corps d’abord, se nourrir l’esprit ensuite, si c’est possible.

Combien d’ouvriers ne sont jamais allé voir un spectacle ne serait-ce qu’à l’Olympia, alors qu’ils participent aux cotisations des périodes de chômage des intermittents du spectacle ? Oui, je pense que la politique doit en priorité, assurer au plus grand nombre, le bien-être durable du corps et la vie culturelle ensuite, si cela est possible. N’en déplaise aux ayatollah de la culture à tout va, il faut VIVRE d’abord et si possible BIEN VIVRE, pour vouloir, savoir et pouvoir s’offrir une vie culturelle, et pas l’inverse.

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