La cour d’appel de Paris recensait toujours le 4 février en fin de journée 65 collectivités, associations ou particuliers ayant fait appel du jugement de l’Erika, alors que les 114 parties civiles du procès en première instance avaient jusqu’à minuit pour se décider.
Parmi les 65 ayant choisi de faire appel -déjà comptées le 1er février- figurent notamment les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, les départements du Finistère, de la Loire-Atlantique, du Morbihan, de Vendée, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Greenpeace France, France Nature Environnement ou encore WWF.
Plus grosse partie civile, l’Etat a choisi en revanche de ne pas faire appel, se disant satisfait des près de 154 millions d’euros – soit 80% du total des dommages et intérêts – qui lui ont été attribués par le tribunal correctionnel de Paris.
Le 16 janvier, celui-ci avait reconnu coupables Total SA, l’armateur du navire Giuseppe Savarese, le gestionnaire Antonio Pollara et la société de classification Rina de la marée noire qui avait souillé 400 km de littoral après le naufrage de l’Erika en décembre 1999.
Condamnés à payer solidairement 192 millions d’euros aux victimes, ils ont tous aussi fait appel.
Le 25 janvier, en annonçant sa décision d’appel, Total s’était dit prêt à indemniser « immédiatement » les victimes si elles se retiraient de la procédure et renonçaient ainsi à un second procès.
Justice, jurisprudence
Procès de l’Erika: toujours 65 appels de parties civiles
Publié le 04/02/2008 • dans : France
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