En mars 2015 démarrait la mission des sept CCI, couvrant le territoire de Grenoble. Dans une volonté de coconstruction dès l’origine, leurs modalités de fonctionnement ont été élaborées par une commission extramunicipale paritaire composée de douze citoyens désignés et de douze élus municipaux et métropolitains. Suivant la même logique, un comité de suivi et d’évaluation, constitué de citoyens (membres des CCI pour la plupart), d’élus et de cadres des services, a désormais la charge d’observer leur évolution.
Faible participation
Un premier bilan du comité de suivi et d’évaluation fait ressortir que la gouvernance de ces CCI sans présidence et sans bureau est « la réussite du dispositif ». Point faible, en revanche, relevé par celui-ci : une participation moins importante qu’escomptée.
Chaque conseil devait être constitué de quarante membres tirés au sort, dont vingt sur une liste de volontaires et vingt autres sur les listes électorales, soit un total de 280 personnes. En juin 2015, 400 citoyens ont répondu favorablement à la première campagne de mobilisation. Bien que volontaires, tous ne sont pas restés.
Quant au système de tirage au sort des « non-volontaires », il rencontre ...
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