La naissance, au 1 er janvier 2016, des métropoles du Grand Paris (131 communes, 7 millions d’hab.) et d’Aix-Marseille-Provence (92 communes, 1,8 million d’hab.) constitue un profond bouleversement pour le fonctionnement du fonds de péréquation intercommunal et communal (FPIC) qui atteindra un milliard d’euros en 2016.
En effet, la prise en compte de la richesse à l’échelle métropolitaine entraîne une diminution mécanique de la contribution des deux nouveaux ensembles : en clair, les métropoles apparaissent plus pauvres que la moyenne de leurs communes prises séparément. « Ce phénomène mathématique d’agrégation de la population en Ile-de-France et à Marseille se fait au détriment des autres intercommunalités », explique Luc-Alain Vervisch, administrateur territorial, consultant et professeur associé à l’université de Cergy-Pontoise. Mais ce n’est qu’un mouvement temporaire qui « s’inversera automatiquement en 2017, avec les ...
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