Difficile de mesurer les dépenses liées aux outils numériques, devenus plus communs qu’un paquet de Post-it. A l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL), on se dit un peu démuni face à cette disparité. « Même en travaillant sur un sujet précis, comme celui des bibliothèques, il y a des frais mutualisés de serveurs, de maintenance, que nous ne pouvons pas distinguer », glisse Thomas Rougier, secrétaire général de l’OFGL.
Seule certitude : le secteur coûte de plus en plus cher. Un data analyst, par exemple, se recrute à un salaire compris entre 54 400 et 70 400 euros brut annuels. Bien loin des informaticiens d’antan. A l’échelle de toutes les collectivités françaises, les dépenses informatiques (hors RH) atteindraient 3,2 milliards d’euros en 2022, selon Markess ...
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