L’agence de notation des collectivités « Public evaluation system » a répondu le 19 mars à l’Assemblée des départements de France (ADF) qui avait mis en cause son palmarès des départements, estimant que celle-ci « relevait soit d’un manque d’information, soit d’une volonté polémique ».
Elle indique, dans un communiqué, que la publication de ce classement, traduisant l’impact financier des choix politiques des collectivités locales, n’est pas intervenue « à trois jours du second tour » des élections municipales et cantonales, comme l’affirmait le président de l’ADF Claudy Lebreton, mais le 21 février pour les villes et le 29 février pour les départements.
Elle souligne en outre que ce palmarès s’appuie « sur des critères reconnus et exclusivement financiers ». « Remettre en cause les comptes des collectivités sur lesquels s’appuient nos études revient à dire que les comptes votés par les élus ne reflètent pas fidèlement et sincèrement les finances locales », affirme l’agence.
Elle propose, « dans un souci de conciliation, de rencontrer le président de l’ADF le plus rapidement possible ».
Ce dernier avait mis en garde contre « un très curieux palmarès des départements » et des villes, qui classe « les bons et mauvais élèves sur des critères plus que fantaisistes, voire tendancieux ».
Pour en savoir plus, consulter la dépêche publiée dans le Quotidien en ligne du 14 mars, dans laquelle l’ADF met en cause le système de l’agence de notation « Public evaluation system »
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