Un sénateur rappelle au ministre « les termes de sa question (…) qui n’a pas obtenu de réponse à ce jour ». Une sénatrice rajoute qu’elle « s’étonne tout particulièrement de ce retard important et souhaiterait qu’il lui indique les raisons d’une telle carence ». Chaque sénateur et sénatrice a le droit de poser une question écrite aux ministres, mais pour certains, ces formules toutes faites sont presque devenues rituelles. Une situation loin d’être exceptionnelle, à en croire la publication, par le Sénat, des données relatives aux réponses ministérielles au 13 mars 2025.
Ces chiffres sont sévères : 2 655 questions sont en attente de réponse sur les 3 643 questions posées par les sénateurs depuis le 18 ...
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