Observée sur la plupart des services urbains, l’érosion des consommations reste aujourd’hui mal prise en compte. Collectivités et opérateurs ont tendance à surestimer les projections de consommation, ce qui est triplement problématique.
Ce décalage fragilise en effet l’équilibre économique du service et provoque un risque d’obsolescence programmée des contrats.
Cela empêche aussi les services urbains d’évoluer vers une meilleure préservation des ressources naturelles.
Dans leur étude tout juste publiée, les cabinets Ibicity, Espelia et Partie Prenante montrent que ce déficit d’anticipation découle en partie du cadre d’élaboration des contrats de concession et du mode de rémunération des opérateurs de ces services. Et qu’il est donc possible de le surmonter en adaptant l’outil concession au contexte de sobriété.
Le webinaire du 25 mars a été l’occasion de revenir sur ces constats et de partager les 5 préconisations identifiées dans l’étude.
Avec la participation des auteurs de l’étude :
- Isabelle Baraud Serfaty (Ibicity),
- Hélène Delhay (Espelia),
- Nicolas Rio (Partie prenante).
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Le second webinaire se déroulera le 10 avril et posera la question : Comment anticiper les impacts de la sobriété dans la programmation de ses investissements ?
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