A la question « après les élections professionnelles de 2022 et jusqu’à ce jour, estimez-vous que le dialogue social ? » Ils sont 79,5% des collectivités interrogées (soit une évolution de 1,9% entre 2023 et 2024) à répondre que le dialogue social « est resté de qualité constante », 12,8% (soit +3,3 points) à penser qu’il « s’est amélioré » contre 7,7% (soit -5,1% points) à estimer qu’il « s’est tendu ».
Dans cette dernière édition du baromètre HoRHizons, on observe que ce qui contribue à l’amélioration du dialogue social est synonyme de protection sociale complémentaire, régime indemnitaire, temps de travail, forfait mobilité…pour environ une collectivité sur deux. Fréquemment cités aussi : la place accordée à la négociation collective (42,6%) et la présence de nouveaux interlocuteurs et représentants syndicaux (42,9%). On note aussi la mise en place de nouvelles instances pour une minorité : 17,8% des collectivités interrogées (-8,9 points).
Concernant les actions engagées en faveur du dialogue social, outre la consultation des agents (pour 75% des répondants), la moitié des répondants évoquent réaliser une communication régulière auprès des représentants du personnel notamment sur le LDG (Lignes directrices de gestion), sur le plan de formation ou bien encore sur le DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnels).
Pour les communes de moins de 3500 habitants, la consultation des agents est évoquée, mais moins la mise en place de concertation et de rencontres avec les représentants du personnel, ce qui se justifie par le fait que ces collectivités ne « disposent pas de leurs propres instances de dialogue social ».
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