«Nous nous sommes retrouvés isolés du monde. Et tout reposait sur nos épaules. » Samedi 14 décembre, le cyclone Chido, d’une ampleur exceptionnelle, traverse Mayotte. Après son passage, l’île est méconnaissable. Les routes, l’eau, l’électricité, les moyens de communication sont coupés. Les habitants sinistrés ont besoin d’aide.
Alors qu’aucun plan n’avait envisagé une telle destruction, les collectivités mahoraises prennent rapidement la mesure de la gravité de l’événement. Et à l’heure du bilan, plusieurs directeurs généraux des services (DGS) soulignent l’engagement sans faille de leurs agents.
« Certains étaient là pour tenir le poste de commandement, dormir en mairie, assurer la permanence, alors qu’ils étaient eux-mêmes sinistrés. Cela force le respect », résume François Delaroque ...
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Gazette des Communes