« Avant », Jonathan Loyarte était « une machine de guerre » : une énorme capacité de travail, des projets de réorganisation menés tambour battant et un fort niveau d’exigence à l’égard de ses équipes qu’il savait embarquer dans son turbo. Lise Tizon, qui a œuvré sous sa houlette de directeur adjoint des sports de la ville de Rennes au début des années 2010, le qualifie, elle, de « fusée nucléaire ». « Il travaille beaucoup, il est brillant, très collaboratif, bienveillant », admire celle qui occupait alors les fonctions de responsable de la gestion des équipements sportifs.
Son mode de management, « très nourrissant, challengeant, avec beaucoup d’humour, nous tirait vers le haut », se souvient aussi Sarah Jaubert, responsable du service « éducation et animation » à cette période.
Souci de justice
Ce qui a encore plus marqué les services rennais, c’est que leur chef « mettait ses actes en cohérence avec ses valeurs humanistes », assure Lise Tizon. En témoignait son souci de justice, redistribuant équitablement les tâches parmi les agents dont certains échappaient jusque-là aux astreintes du week-end.
« Il a des convictions, une éthique, et n’hésite pas à dire ses désaccords, même face à quelqu’un qui a un statut important, dans un univers de la territoriale où il est demandé de mettre de l’eau dans son vin », abonde Sarah Jaubert. Au point, aussi, « d’envoyer en conseil disciplinaire ceux qui ne respectaient pas les règles », selon Jonathan Loyarte.
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Gazette des Communes