Introduit massivement durant la crise sanitaire et quasi généralisé depuis, le télétravail serait-il en train de perdre du terrain ? Certaines entreprises ont déjà sauté le pas en imposant, à l’image du développeur de jeux vidéos français Ubisoft, un minimum de trois jours par semaine sur site, contre autant de jours de télétravail autorisés auparavant.
Semaine en quatre jours
De l’autre côté de l’Atlantique, le PDG du géant du e-commerce Amazon a jugé que la plaisanterie avait assez duré et décidé d’un retour de ses salariés à temps plein au bureau à partir de 2025. Arguments avancés : les échanges, la collaboration, la créativité et la culture d’entreprise, que seul le travail « en chair et en os » est en mesure de stimuler.
Selon le patron de L’Oréal, Nicolas Hieronimus, qui s’exprimait sur le sujet lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse) en janvier, c’est aussi une question de justice entre salariés, le télétravail opérant une distorsion entre les « cols blancs » et les « cols bleus ».
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Gazette des Communes