En 2023, l’atelier ZAN, relégué dans une petite salle du congrès, avait frôlé l’émeute, et les élus locaux présents avaient abondamment rejeté un dispositif décrit comme illisible et injuste. En 2024, l’Asssociation des maires de France a choisi cette fois l’auditorium du congrès, et le vent a tourné : le premier ministre Michel Barnier a, lors de son discours de politique générale, convenu qu’il fallait apporter des assouplissements au Zéro artificialisation nette, et les sénateurs du Nord Ghislain Cambier et du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc ont déposé le 7 novembre sur le bureau du Sénat une proposition de loi visant à instaurer une trajectoire de réduction de l’artificialisation concertée avec les élus locaux.
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Gazette des Communes
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