Créé en 2005, le réseau professionnel « Relief » (réseau des événements et festivals littéraires) regroupe une cinquantaine de manifestations littéraires. Il milite pour « améliorer [la] situation matérielle et juridique des animateurs ». D’où la « Charte des bonnes pratiques » publié en juin dernier pour établir une « relation de confiance » avec les organisateurs d’événements.
Dans une première partie, la charte définit le métier d’animateur littéraire et son rôle avant et pendant l’événement. Le document pose même le principe des limites de chaque intervenant en fonction de ses compétences : « Tout animateur n’est pas en mesure d’intervenir dans tous les domaines ni sur tous les sujets. C’est à lui de mesurer ses compétences et sa disponibilité pour assumer l’animation de telle ou telle rencontre. »
Engagements réciproques de l’organisateur et de l’animateur
Viennent ensuite les engagements des deux parties (organisateur, animateur). Engagements qui concernent la préparation et le déroulement de l’événement. Par exemple, l’organisateur doit échanger en amont avec l’animateur qu’il a choisi, non seulement sur les modalités de la manifestation, mais aussi sur son contenu littéraire.
L’animateur doit, pour sa part, consacrer du temps à la préparation de la rencontre littéraire, et « notamment l’actualité, les parutions récentes ou les titres en lien avec la thématique. » Autres exemples : il est responsable de la gestion du temps consacré à la manifestation, et s’engage à donner les informations utiles (contexte de l’événement, signatures, partenariat avec une librairie etc.).
Une rémunération minimale de 300 euros HT
Enfin, les auteurs de la charte abordent les conditions de rémunération. Le montant de celle-ci doit être préalablement fixé dans un contrat ou un courrier (le site de « Relief » propose des modèles types de lettre d’engagement et de contrat.). Si l’animateur est salarié de l’organisateur, il s’agira d’un CDD d’usage. La charte demande une rémunération minimale de 300 euros HT sur facture (sauf les auteurs qui pourront être payés en droits d’auteur). En cas de présence de plusieurs auteurs, « Relief » préconise une majoration de la rémunération.
Concernant les frais annexes, l’animateur n’en assume aucun, sauf cas prévu en amont avec l’organisateur.
Références
- Métier d'animatrice ou animateur de rencontres littéraires : charte des bonnes pratiques
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