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« CollectivitĂ©s, donnez un avenir Ă  vos RĂ©seaux d’Initiative Publique de 1ère gĂ©nĂ©ration »

Publié le 23/05/2024 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

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Les réseaux d'initiative publique de première génération arrivent aux termes de leurs échéances contractuelles. Que doivent en faire les collectivités locales ? Jean-François Celhabe, expert chez Tactis défend une approche ambitieuse, pour répondre aux enjeux à venir.

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Jean-François Celhabe

expert Tactis

Ă€ l’aube des 20 ans de l’article L.1425-1 du Code GĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s Territoriales, promulguĂ© en 2004 (LCEN), un bilan s’impose. InstaurĂ© pour permettre aux collectivitĂ©s de se lancer dans les RĂ©seaux d’Initiative Publique (RIP) de première gĂ©nĂ©ration, cet article a Ă©tĂ© le catalyseur de nombreux projets transformateurs. Aujourd’hui, alors que ces rĂ©seaux atteignent leur Ă©chĂ©ance contractuelle, une question taraude : quel avenir pour ces millions d’euros investis ?

Historiquement, des territoires comme la Moselle, l’Oise et la Manche ont Ă©tĂ© des pionniers, dĂ©clenchant une vague de près de 150 rĂ©seaux d’initiative publique créés par les collectivitĂ©s locales entre 2004 et 2011, pour 1,9 Mds € de subventions (sur 3,4 Mds € investis) et 53 000 km de fibre optique dĂ©ployĂ©s. Ces projets, principalement sous formes de Partenariats Publics-PrivĂ©s (DSP gĂ©nĂ©ralement), ont non seulement commencĂ© Ă  pallier les insuffisances de couverture des zones blanches, grâce Ă  des technologies comme le WiMAX, mais ils ont Ă©galement posĂ© les jalons du très haut dĂ©bit et stimulĂ© la concurrence et l’émergence de services innovants en leur temps (triple-play).

Vendre ou relancer ?

Alors que la fin de nombreux contrats de DSP devrait intervenir entre 2024 et 2028, les collectivités sont face à un dilemme : faut-il céder aux offres de rachat par des opérateurs privés ou envisager une reconversion qui s’inscrirait dans une vision à long terme ?

Le choix semble difficile, notamment en raison d’un dĂ©ficit de compĂ©tences et de ressources pour explorer des alternatives viables. Avec des directives europĂ©ennes plus strictes en matière d’aides d’État, et dans un contexte de restrictions budgĂ©taires, la capacitĂ© Ă  mobiliser des ressources pour transformer ces rĂ©seaux pourrait sembler limitĂ©e.

Dans les cas d’une opération de cession d’un réseau, la transparence et la juste valorisation des actifs cédés est indispensable. Ces opérations de cession font l’objet de contrôles des services de l’État (Préfecture, France Domaine) et européens. Les collectivités cédantes doivent être particulièrement vigilantes sur ces procédures et recourir à des mises en concurrence ouvertes.

Certains territoires se sont d’ores et déjà organisés, en prenant des postures différentes : revente du réseau (comme la Communauté Urbaine d’Arras), reprise en régie de tout ou partie des activités (en région Réunion, dans la Manche…), relance d’une DSP de même périmètre (Communauté d’Agglomération de Quimper, par exemple), intégration du RIP 1G dans un projet FttH (en Sarthe), ou encore relance d’un contrat mixte sur un contour « augmenté » (en Moselle notamment).

Pour d’autres, la question reste ouverte. Ces rĂ©seaux reprĂ©sentent un patrimoine numĂ©rique considĂ©rable, dont le potentiel pourrait ĂŞtre le moteur d’une politique de services publics enrichie et plus ambitieuse.

Modèles hybrides

L’émergence de projets dits « smart », ou intelligents, laisse penser que l’heure n’est pas Ă  la liquidation de ce patrimoine, dont les collectivitĂ©s n’ont jamais eu autant besoin, mais plutĂ´t Ă  leur transformation en leviers stratĂ©giques pour les territoires. Ces infrastructures peuvent devenir la colonne vertĂ©brale de territoires intelligents, soutenant tout, depuis la gestion des dĂ©chets Ă  la surveillance urbaine, en passant par les systèmes de transport intelligents.

Dans ce contexte, une nouvelle vague d’initiatives est en train de voir le jour. L’expĂ©rimentation de modèles hybrides – dits contrats mixtes, mĂ©langeant les principes d’un contrat DSP et ceux d’un marchĂ© de services, offre une voie prometteuse. Ces modèles permettent de rĂ©concilier les exigences Ă©conomiques avec les impĂ©ratifs de dĂ©veloppement durable et d’innovation publique des collectivitĂ©s.

Il ne s’agit pas de se contenter de gĂ©rer un hĂ©ritage technologique, mais d’en faire le soutènement d’une politique dynamique de services innovants et rĂ©silients. En réévaluant et en investissant dans l’adaptation de ces infrastructures, non seulement pour satisfaire leurs propres besoins en tĂ©lĂ©communications, mais aussi pour enrichir l’offre de services publics, les collectivitĂ©s pourront se rĂ©approprier certaines technologies, comme les solutions radios, d’hĂ©bergement, de plateformes de traitement de donnĂ©es et ainsi enrichir leur connectivitĂ© et rĂ©inventer l’espace public numĂ©rique pour les dĂ©cennies Ă  venir.

La rĂ©flexion sur l’avenir des RIP 1G ne doit pas seulement ĂŞtre une question de survie ou de profit immĂ©diat. C’est une question de vision, de leadership et d’engagement envers l’innovation durable qui peut transformer substantiellement la manière dont les services publics rĂ©pondent aux attentes des citoyens.

Les collectivitĂ©s locales ont, Ă  travers ces rĂ©seaux, une opportunitĂ© inestimable de redĂ©finir leur rĂ´le et de s’Ă©riger en modèles de gestion et d’optimisation des ressources numĂ©riques au service du public. L’avenir des RIP 1G, loin d’ĂŞtre un fardeau du passĂ©, est un tremplin vers un futur connectĂ© et innovant.

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