« Harcelée dans la rue sans trouver de lieu sûr, Pauline Vanderquand, la fondatrice d’Umay, a eu l’idée de créer, en 2019, une application référençant des endroits où l’on pourrait trouver refuge en cas de danger dans l’espace urbain », explique François Morival. Consultant digital en organisation et management, il a, dans un premier temps, accompagné cette start-up, avant de la rejoindre à plein temps en janvier 2023.
Umay (1), qui signifie en anglais « vous avez le droit », et fait aussi référence à une déesse de Mésopotamie qui protégeait les femmes et les enfants, compte 45 000 utilisateurs actifs et plus de 6 000 lieux référencés comme « safe places » (lieux sûrs). Les habitants d’une quinzaine de villes (Aix-en-Provence, Rouen, Saint-Denis de la Réunion…, ainsi qu’une commune britannique) peuvent utiliser l’application. Le but, en 2024, est qu’elle soit présente dans des métropoles de plus grande taille.
Agents et commerçants formés
« Dans chaque territoire, nous référençons et cartographions les “safe places”, à la fois des commerces et des structures publiques. Nous organisons ensuite les formations des agents et des commerçants, sous différents formats. L’objectif est de leur donner des notions pour prendre en charge une victime et la rassurer », détaille François Morival.
Ainsi, à Rouen, les détaillants ont reçu un kit de communication.
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